Résumé des chapitres

Avant-propos : Ils « savent ce que c’est de voir… »
L’avant-propos établit le ton du livre, en soulignant l’inhumanité systématique du génocide. Steinberg décrit comment les SS étaient devenus insensibles à l’horreur qu’ils perpétraient quotidiennement, tout en laissant quelques traces écrites de leurs actes, comme celles de Kremer.

Chapitre I : Entre les lignes
Ce chapitre analyse les témoignages et erreurs de Kremer, notamment comment ses notes laconique sur les « actions spéciales » révèlent plus qu’elles n’en disent. On y trouve des références à des « musulmanes » à Auschwitz, terme utilisé pour désigner les détenues atteintes de cachexie.

Chapitre II : Les yeux de l’horreur
Ce chapitre plonge dans l’horreur observée par Kremer. Il se concentre sur les conditions épouvantables à Auschwitz, décrivant les camps comme un « enfer » et détaillant des événements comme l’extermination des détenus.

Chapitre III : De singuliers Bunkers
L’accent est mis sur les bunkers d’extermination, en particulier ceux utilisés pour les gazages. Kremer, qui n’a travaillé que trois mois à Auschwitz, n’a pas vu les nouvelles installations de gazage, mais ses notes offrent un aperçu des méthodes utilisées.

Chapitre IV : À mille kilomètres de l’horreur
Ce chapitre s’éloigne physiquement d’Auschwitz pour explorer la complicité des officiers SS dans les pays occupés, comme la France, la Belgique, et les Pays-Bas. Steinberg met en lumière leur connaissance et leur implication dans la « solution finale ».

Chapitre V : Un plus loin à l’est par trop explicite
Ce chapitre traite des massacres commis à l’Est, souvent plus ouverts et explicites, par opposition à l’opacité entretenue à Auschwitz. Les sources nazies et les témoignages de l’époque y sont analysés pour comprendre l’étendue du génocide.

Chapitre VI : Appeler les choses par leur nom
Ici, Steinberg discute de l’importance de nommer clairement les choses, notamment en se référant à l' »extermination totale » des Juifs. Il montre comment les termes codés et les euphémismes étaient utilisés pour masquer la réalité des crimes.

Chapitre VII : Le chiffre du secret
Ce chapitre s’attarde sur les statistiques et les chiffres cachés, cherchant à révéler la vérité derrière le camouflage bureaucratique des nazis. L’auteur montre comment l’analyse de ces chiffres permet de mesurer l’ampleur du génocide.